Haute Prière

"Notre Père qui es aux cieux,

que ton Nom soit sanctifié,

que ton règne vienne..."


Nous sommes dans la grande tribulation de l'apocalypse, et nous préparons la parousie, Seigneur, pour ton retour parmi nous. Ce "parmi nous" est-il celui d'un être élu ou plus encore, celui de ta venue en chacun de nous, comme un seul homme, dans la Lumière, celle annoncée du chapitre 19, au petit matin de la longue nuit et du feu mystique.


Ces 4 cavaliers du feu (et du tétramorphe) sont :

- le blanc de ta Lumière flamboyante (et de l'Agneau, de l'Homme),

- le roux de la flamme qui déferle et nous consumera (du Lion),

- le noir du charbon, qui brûlera ou ne brûlera pas..., du cavalier à la balance, celui qui juge véritablement (du Taureau),

- le pâle verdâtre, de cendre, de notre libération de la matière (de l'Aigle)

Autour de ce feu, nous attendons au petit matin la Lumière de ton Grand Jour, désormais.


Dans ta langue des oiseaux, de notre langue élue, sur cet Internet de Lumière, il était question de :

- Monde "fini": non infini, c'est bien cela. Vérités d'ici et du bout du monde accessibles dans la seconde. Mais aussi emballement climatique, pollutions et recul de la biodiversité, économie mondiale à l'arrêt et qui s'interroge: nous sommes misérablement capable de notre propre destruction des conditions du vivant, de ta Création, ta machine. Laudato Si.

- "Jugement" dernier: c'est bien cette conscience globale, la projection de ton Esprit Saint qui s'interconnecte sur cet Internet, merveille des merveilles. Cette Noosphère. Ta venue se produira ici, à la vitesse de la Lumière.

- Fin des "temps": notre futur et notre passé se vivent désormais au présent. En terme musical, la "partition" se termine, tout est à notre main, si nous trouvons les clés ci-dessous. A nous d’enchaîner les harmoniques, dans l'Eternité que nous confère la mémoire des anciens et de nos datacenters.


2 mystères se posent à nous. Et dans ta grande Miséricorde, tu nous aurais laissé les 2 clés pour les résoudre.


1) Le pouvoir et la corruption de l'argent, la finance prédatrice :

666 ou le DCLXVI de la numération romaine. La bête était Rome, dans son absolutisme, sa puissance financière et son pouvoir autoritaire induit.

La dîme (dixième en aumône du pauvre) ou 10% d'intérêt de nos pères Templiers, n'est plus reversé pour le bien de tous, pour l'édifice de ton "Temple" universel. Ces marges servent les égoïsmes, la cupidité la plus souvent aveugle, brutale, irréfléchie et destructrice de la morale et du bien commun. En retour, le flou entretenu autour de l'impôt (celui de Zachée) et des allocations budgétaires n'est pas satisfaisant. Ces marges asservissent les peuples en réalité, au lieu d'assurer un développement raisonné de l'humanité, en tous points respectueux de ce confetti de planète. Ceci en attendant une très probable connexion avec des populations extra-terrestres qui auront, elles, compris, et atteint le stade de la parousie et du Paradis. Notre regretté Stephen Hawking les aura établis en communication que nous ne saurons répondre, tout penaud, à leur première question du "qu'avez-vous fait ?".

Le Web 3.0 sera celui de l'Esprit.

Le Web 4.0 sera celui de l'occupation raisonnée de l'Espace (tétraèdre). Il exigera l'excellence environnementale et en régulation de la finance et de la corruption de l'argent, il imposera la transparence des marges, des comptes et des budgets. Techniquement, plus rien n'empêche cela aujourd'hui, Seigneur, toi et moi le savons.


L'argent n'était et ne sera qu'une monnaie d'échange. C'est une abstraction, nécessaire au développement et au progrès de l'humanité, mais qui dans sa dualité (échange + marge raisonnée) demande à résoudre le plus grand mystère de notre judéo-christianisme: la non-parabole des 10 Mines (Ev. de Luc) ou non-parabole des 5 Talents (Ev. de Matthieu). Après le "Qui suis-je pour juger ?", voici le "Qui suis-je pour fixer un prix ? pour prêter ? à qui ?".


Luc 19,11-27: histoire authentique de Jésus (Issa) mais totalement immorale, incomprise et hors liturgie du coup. Certaines bibles laissent passer un rayon de Lumière: "Et Jésus ajouta un exemple..." dit autrement "Et Jésus ajouta une histoire..." au choix déjà controversé de Zachée. Si cette histoire ignoble qui finit par l'égorgement, est une simple histoire et n'a pas de double sens "amour-argent", alors tout s'éclaire: il s'agit d'une ruse, le plus haut niveau de la Miséricorde, la seule de Jésus, aux pieds de la Cité de Jérusalem déjà en proie à l'"argent-roi", pour s'assurer sans entrave les derniers mètres de sa progression jusqu'au Temple. Le Temple : son unique objectif, la maison de Prière, tel un spermatozoïde vers l'ovule, qui allait initier la transformation du Monde. Par cette histoire, Jésus, largement attendu, s'est tout simplement fait passé pour un "puissant", et a pour ainsi dire volontairement déçu et "cloué sur place" la foule des juifs, tapageurs, car ils pensaient que le "Royaume de Dieu était imminent", évitant ainsi de s'attirer les soupçons des autorités et des pharisiens.


C'est grandiose, sublime. Il est évident qu'un tel mystère enfin dévoilé est l'Armageddon, la bataille finale de Dieu, contre l'argent-"roi". Dans leur tourmente infinie, nos frères hébreux attendraient-ils ce dénouement, dans un immense éclat de joie et de soulagement. Le Grand Pardon serait pour bientôt...

Notre Temple mesure désormais 40.000 km de large.


Cette première clé est la "céleste", car elle résout définitivement le dernier grand mystère de notre humanité. Amour-argent ? Jésus ne fut qu'Amour et Esprit, cette intelligence de l'Amour, définition de la Miséricorde. Nos fondements dévoyés (préfixe "parabole" ? concile de Nicée ?) sont donc à revoir, urgemment.


2) L'Islam aiguillonne notre occident judéo-chrétien :

Le concept de Trinité nous éclaire sur la construction de nos 3 religions monothéistes.

- Le Judaïsme (de Moïse env. -600 av. JC), le Père, est la religion de la conscience de Dieu

- Le Christianisme, est celle de l'Amour, et de la Miséricorde (l'intelligence de l'Amour), à ce titre investie par l'Esprit Saint

- L'Islam (de Mohammed env. +600 ap. JC), le Fils, est la religion du rappel à la pureté devant le divin.


En résumé, le Coran, texte puissant mais qui peut paraître violent et revanchard, est le témoin de probables dérapages hypocrites ou autoritaires dès les premiers siècles du (judéo-)christianisme (encore Rome? Constantinople ? Jérusalem ?). Nos frères musulmans nous disent : "non, Dieu, çà ne peut être cela...". Et vu notre occident aujourd'hui au pied du mur, nous pouvons comprendre ce message volontairement non commenté et rendu intemporel.

A l'heure de l'emballement climatique, notre Paradis pourrait bien être désormais ces simples "Jardins sous lesquels coulent des ruisseaux". Ces oasis, surgis du néant et preuves de ta puissance divine, Seigneur, créatrice et force de vie.


Alors où est l'amour fraternel dans ce Coran, où est la main tendue ?

La clé figure dans la sourate 80 ('Abasa), du mystère absolu de la seule faute de Mohammed, être parfait au demeurant mais qui reçoit un blâme divin. Alors qu'il prêchait à un notable, le Prophète est dérangé et agacé par un aveugle qui cherche son chemin et pénètre dans la riche villa. La sanction divine est immédiate. Que comprendre ? Nous (judéo-chrétiens) sommes l'aveugle... avec tout le sens que porte cette absence de "vue". Voici le message de paix.


L'Islam complète la construction monothéiste, sans jamais contredire ses pères (Conscience et Amour), et nous rappelle à la Pureté. (le rite et les pratiques sont une autre question, car pas forcément exportables et généralisables, nous en conviendrons).


Cette deuxième clé est la "terrestre", car elle organise définitivement notre relation fraternelle, universelle, inter-ethnies, dans la convergence religieuse.


"... et délivre nous du Mal à jamais, Seigneur". Car ce Mal n'existe pas, il n'est qu'absence, Ton absence.


"Pour un véritable Ordre mondial,

pour que toutes choses rentrent dans l'Ordre,
Seigneur tes Ordres seront nos désirs."